Elections cantonales : Guerre fratricide au Grand Narbonne !

Publié le par Flamant rose enchainé

Elections cantonales : Guerre fratricide au Grand Narbonne !
C’est peu dire que le Président du Grand Narbonne Jacques Bascou est dans une position très inconfortable. Il doit faire face à un choix cornélien entre deux éminents représentants de sa très courte majorité…
En effet, les secousses de l’élection départementale sur le canton du Sud Minervois ne manqueront pas de donner quelques répliques sévères dans le Grand Narbonne…
Christian Lapalu, le 4ème Vice-Président à l’Agglo (candidat socialiste) sera opposé à Yves Bastié, maire de Sallèles-d'Aude et 11ème Vice-Président du Grand Narbonne.
Et l’on se demande comment Monsieur Bascou va se comporter pendant cette cruciale période pré-électorale.
Va-t-il soutenir de manière ostensible les candidats socialistes de son territoire ?
Va-t-il se contenter d’une neutralité fort à propos pour un Président qui ne dispose que d’une très faible majorité ?
D’un côté, par solidarité de parti, il pourrait se couper du soutien d’un édile connu pour sa volonté d’exister (Bastié) mettant en balance sa majorité. De l’autre, il se verrait dans l’obligation de « trahir » ses camarades socialistes qui pourraient un jour vouloir lui renvoyer l’ascenseur, au détour du vote d’un budget par exemple…
Cette situation n’est que le dernier avatar d’une problématique qui touche le clan Bascou depuis plusieurs mois.
En effet, sa majorité faite de conjonction d’intérêts contre la ville-centre pourrait aujourd’hui voler en éclat : un autre Vice-Président de l’Agglo est aussi candidat contre des encartés socialiste.
Il s’agit d’Henri Martin 3ème Vice-Président (!) soutien de Bascou est en campagne UMP à Sigean en doublette avec Marie-Christine Theron-Chet, opposante notoire au Président… Quel pastis comme on dirait chez nous !
Certains diraient que le Président ne sait pas tenir sa majorité… Mais en a-t-il réellement les moyens ? Ses alliés de circonstance savent eux, qu’il ne peut rien leur imposer semble-t-il…
Pour un Président qui pense que le Conseil Général est à faire disparaître pour laisser son Grand Narbonne prendre la place vacante, la situation est caustique…
A reculons, le voilà contraint à rentrer dans la bataille, d’une façon ou d’une autre….
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